Historique
Créé en 1968 sous le nom d'Association Sportive de Saint-Joseph (nom du quartier nantais où le club prend racine), le Volley-Ball Nantes effectue ses débuts professionnels lors de la saison 2010-2011, année où le club, alors appelé Nantes Volley Féminin, accède pour la première fois à la Ligue A Féminine. Prônant des valeurs de formation, convivialité, engagement, esprit d'équipe et performance, le VBN est constitué d'une section professionnelle et amateur, ainsi que d'un centre de formation. Retrouvez l'histoire de la section amateur ici.
2009 - 2013 : Les années NVF
Nous sommes en 2009 lorsque l'idée d'un regroupement des forces vives du volley féminin nantais fait son chemin. Le Volley-Ball Nantes Atlantique (nom du club à l'époque) évolue alors en Nationale 1 (plus haut niveau amateur) depuis 2003, division où il côtoie son homologue et concurrent nantais, le CS Léo Lagrange Nantes Volley-Ball. Après plusieurs tentatives infructueuses les années précédentes initiées par le VBNA, le projet de création d'une entité commune, soutenu par les pouvoirs publics, fait son chemin et aboutit lors de l'été 2009 avec la naissance du Nantes Volley Féminin. Le principe ? La création de l'Union de Groupements Sportifs Élite Nantes Volley Féminin, permettant une mutualisation des moyens afin d'atteindre le professionnalisme en deux ans (ce rapprochement ne concernant évidemment que les deux équipes fanions, les clubs gardant leurs identités propres pour leurs autres équipes). Point fondamental dans ce nouveau fonctionnement, la cohabitation des forces, symbolisée par la co-présidence entre Hervé LE BOUEDEC (Léo Lagrange) et Monique BERNARD (VBNA). Sur le banc c'est Michel GENSON (VBNA) qui est nommé entraineur, accompagné par Sylvain QUINQUIS (VBNA) et Dominique DUVIVIER (Léo Lagrange) respectivement aux postes d'entraineur adjoint et préparateur physique. Les matchs, eux, se déroulent à Saint-Joseph, le gymnase de Léo Lagrange étant déjà occupé par son équipe masculine.
Cette première saison du tout jeune NVF se déroule parfaitement. Emmené par Nathalie Dambendzet et sa passeuse Jeannie Bernard (seule joueuse encore à ce jour, à avoir évolué au plus haut niveau en étant issue de la formation du club) le groupe nantais termine la saison régulière de Nationale 1 en tête, avec un seule petite défaite (dans la salle du Hainaut). Mieux, les nantaises présentent un bilan impressionnant à domicile avec 11 victoires en autant de matchs, et seulement 2 sets concédés. Le championnat fonctionnant avec deux poules, c'est une phase finale qui décide des promus. Néanmoins, comme deux équipes accèdent à la Ligue AF, une qualification en finale suffit pour les ligériennes. C'est face au promu Marignane que le NVF joue sa montée. Sérieuses en terres sudistes (victoire 1-3), il ne manque que deux sets aux nantaises pour rejoindre l'élite. C'est une foule compacte qui se masse donc dans le Gymnase Saint-Joseph II le 10 avril 2009. Très accroché, le 1er set revient finalement aux locales, qui prennent les devants (1-0 / 28-26). Légère frayeur dans le second set, qui voit Marignane revenir dans le match (1-1 / 15-25).
La troisième manche est néanmoins synonyme de délivrance pour la salle entière, puisque qu'en plus d'empocher celle-ci (2-1 / 25-21), le Nantes Volley Féminin valide son billet pour la Ligue AF, mais aussi pour le professionnalisme. La fin de match parait anecdotique mais confirme la dynamique nantaise (3-1 / 25-23). Sa montée en poche, il reste désormais un titre à aller chercher, face au Gazelec Béziers (actuelles Angels), invaincu en saison régulière. Une semaine après la fête pour la montée, les joueuses du NVF retrouvent leur gymnase, face aux biterroises. Pourtant bien parties avec l'obtention de la première manche, les futures pensionnaires de LAF ne trouvent pas la solution face aux visiteuses (1-3). Scénario presque identique au match retour (1-3) qui voit Béziers décrocher le titre de championnes de France de Nationale 1. Objectif rempli et direction l'échelon supérieur pour le NVF !
La révélation Newcombe !
Propulsé dans l’élite un an seulement après sa création, le NVF voit son effectif fortement modifié. En effet seules 4 joueuses continuent l’aventure (Persinova, Chalumeau, Chevigny et Lagarde). Composé de 5 nationalités, ce cru 2010-2011 ne voit donc pas moins de 8 nouvelles joueuses poser leurs valises à Nantes. Dans ses nouveaux noms, un marquera surement la mémoire des supporters du club, celui de Sonja Newcombe. Arrivée mi-septembre seulement, l’américaine ne met pourtant pas longtemps pour prendre ses marques. Hasard du calendrier, c’est face au gigantesque RC Cannes que les nantaises disputent le premier match de l’histoire du club en Ligue AF. Battu par les cannoises, il ne faudra néanmoins pas attendre longtemps pour que le NVF décroche sa première victoire, puisqu'elle intervient lors du match suivant à Venelles.
Portées par Newcombe (26 points face à Venelles, 29 contre Calais), les ligériennes enchainent avec 4 victoires en 5 matchs. Après 11 journées (soit la moitié du championnat), Nantes pointe à la 9ème place avec 13 points, et un bilan plus qu’encourageant de 6 victoires pour 5 défaites. La seconde moitié est un petit peu plus compliquée et commence avec une élimination en 1/8ème de finale de Coupe de France au Cannet. Malgré cela le NVF valide son maintien dans l’élite face à Béziers lors de la 18ème journée, match lors duquel Sonja Newcombe démontre une fois de plus l’étendue de son talent (23 points). Au terme de cet exercice, le club compte 22 points et finit à la 9ème place, à 2 points seulement des play-offs (la formule était alors partagée en deux puisque les 4 premiers s’affrontaient d’un côté, et les clubs classés de la 5ème à la 8ème place de l’autre), mais surtout avec 8 points d’avance sur la zone de relégation. Contrat rempli donc pour l’équipe !
Sur sa lancée, le NVF continue sa croissance et son apprentissage du haut-niveau en accrochant une nouvelle fois la 9ème place en Ligue AF lors de la saison 2011-2012. Même chose en Coupe de France où le club de la Cité des Ducs, qui compte désormais dans ses rangs deux noms bien connus des supporters que sont Clémentine Druenne et Marion Gauthier-Rat, échoue une nouvelle fois en 8ème, cette fois-ci face à Mulhouse. C'est lors de la saison 2012-2013 que le duo Sylvain Quinquis et Dominique Duvivier prend les commandes. Le club atteint le dernier carré en Coupe de France pour la première fois de son histoire (il est défait en demi-finale par Calais au terme d'un match épique en cinq sets). En championnat c’est à la 10ème place que les Nantaises terminent, pour ce qui sera la dernière saison du Nantes Volley Féminin.
2013 : La (re)naissance du VBN !
En effet à la fin de la saison 2012-2013, Léo Lagrange fait part de son envie de quitter l’UGS. Suivant ce que prévoient les statuts, l’entièreté des droits sportifs sont reversés au VBNA. La section professionnelle intègre donc le club. La décision est alors prise de créer une entité regroupant le pro et l’amateur, le tout sous une même identité : le Volley-Ball Nantes. Tous les membres du club, de la joueuse professionnelle, à celle évoluant en Départementale, de l’entraineur, au bénévole, rassemblés autour de couleurs et d’un logo communs. Une même culture club, une même famille. Ces changements ne bouleversent en rien la gestion du club puisque chaque section (professionnelle et amateur) dispose de son comité d’administration. Seul ajout notable, la création d’un comité directeur en charge de la structure. Derrière ce renouveau, la volonté d’apporter une nouvelle dynamique, de travailler ensemble sur la formation, mais également l’envie de réfléchir sur l’organisation interne afin d’être plus performant dans différents domaines, tout cela articulé autour d’une envie commune : celle que chaque licencié puisse pratiquer le volley-ball avec plaisir.
La première saison du VBN dépasse de loin toutes les attentes. Vêtues de jaune et bleu, les nantaises terminent la saison régulière à la 3ème place. Mécontentes d’avoir déjoué les pronostics, les joueuses de Sylvain Quinquis se permettent même d’écarter Mulhouse et Béziers en play-offs, avant de tomber face au RC Cannes en finale. Scénario identique en Coupe de France, où le VBN atteint la finale, mais est battu en finale par les cannoises. Cette saison de tous les records pour le jeune pensionnaire de LAF lui permet de décrocher une place en Ligue des Champions (qu’il disputera dans sa future salle de Mangin). Si ce parcours a marqué de nombreux supporters et membres du club, il a aussi permis de faire exister Nantes aux yeux des fans de volley-ball en France, et surtout en Europe.
Devenue une place forte du volley-ball féminin français, la section professionnelle du club a pris ses quartiers au Complexe-Sportif Mangin-Beaulieu à l’été 2018. Suivi par un public fidèle, le VBN, reconnu pour ses qualités organisationnelles, possède le record d’affluence pour un match de championnat de volley-ball féminin, établi face à Saint-Raphaël dans la salle de la Trocardière en janvier 2017 (4356 spectateurs). Autre record, lors du match face au Khimik Yuzhny en CEV Cup le 27 octobre 2015, où 5400 spectateurs étaient présents au Palais des Sports de Beaulieu. Club reconnu dans son sport et dans sa région, le Volley-Ball Nantes continue d’écrire son histoire, une histoire #PassionNantes !
Volley-Ball Nantes.
La où il y a une volonté, il y a un chemin.
Palmarès :
Vice-champion de France : 2014 & 2019
Finaliste de la Coupe de France : 2014, 2016 & 2019
2 participations à la Ligue des Champions :
(2ème poule D en 2020, 3ème poule B en 2015)
1/4 de finaliste de la CEV Cup en 2015
1/2 finaliste de la Challenge Cup en 2018